UPDATE ! Le bundle Maternité et Famille est de retour en version augmentée : 91 contenus au lieu de 54 !! C'est jusqu'à Dimanche 8 Mai, profitez-en avant qu'il ne soit trop tard ! THE . BON . PLAN. Le Bundle Famille, c'est 43 auteur.e.s qui se sont rassemblé.e.s pour offrir 54 formations, programmes, conférences, ateliers, webinaires et e-books au prix (dérisoire) de 49,90€ ! Je dis dérisoire, car c'est une remise totale de plus de 98%, la valeur totale de ce package dépassant les 3500€ On y trouve du contenu autour de la fertilité, de l'endométriose, du cycle, de la grossesse au naturel, du post partum, des soins et du sommeil du bébé, de la parentalité et du maternage, de l'organisation familiale et bien d'autres ! Mon e-book "Soutenir l'accouchement" en fait partie. Attention, il est valable pour seulement 9 jours, et le compte à rebours à commencé ! Quelques uns de mes programmes préférés Mon avis sur ce BundleC'est vraiment un trésor de contenu pour n'importe quel parent ou futur parent, mais aussi un chouette outil de formation continue pour les pros.
Il y a plusieurs thèmes abordés sur lesquels je n'ai aucune connaissance, et j'ai déjà un petit planning de choses à apprendre et à transmettre aux parents, je suis juste RA-VIE ! Je pense aussi que c'est aussi une super idée de cadeau pour n'importe quelle famille ou famille en devenir. Quand j'ai obtenu le Bundle je suis allée direct consulter les contenus sur la coopération en famille et le sommeil du petit enfant. Et cela m'a donné de super clés (tu as peut-être vu mes stories de "Maman Montessori" ) Bien sûr on peut ne pas être intéressé.e par tous les sujets, mais vu la quantité de contenu et le prix, ce n'est pas grave. Par exemple je suis SUPER intéressée par la formation "Rangement et optimisation des espaces pour l’enfant", qui est normalement à 250€ , donc c'est vite vu ! Je te laisse le découvrir par toi-même !
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La doula accompagne les couples comme les personnes seules autour de la grossesse. La doula s'adapte à chaque projet et n'a pas vocation à accompagner seulement les projets d'accouchements naturels. Au contraire, selon vos envies, votre histoire, vos circonstances particulières, la doula vous encouragera à faire les choix qui ont du sens pour vous et les soutiendra. "NOUS, LES DOULAS, SOMMES CONVAINCUES QUE LES PARENTS SAVENT CE QUI EST JUSTE POUR EUX POUR LA NAISSANCE DE LEUR ENFANT . NOUS NE PRODIGUONS PAS DE CONSEILS : POUR QUE LES PARENTS FASSENT LEURS CHOIX ET PUISSENT PRENDRE LEURS DÉCISIONS" (CHARTE DOULAS DE FRANCE) Passionnée de périnatalité, la doula est une riche boite à outils, dotée en plus de qualités d'écoute active et d'une grande bienveillance. Vous pouvez la solliciter pour ses connaissances, son savoir-faire, son savoir-être ou tout à la fois. Le mot doula vient du grec "celle qui sert": la doula est aux petits soins pour vous et sa motivation principale est de vous sécuriser et de vous aider. Si vous le souhaitez, votre doula peut être présente le jour de votre accouchement. Elle pourra être la bonne fée qui met en place l'atmosphère propice à un accouchement harmonieux. Elle sera le cerveau qui se rappellera des outils que vous souhaitiez utiliser et vous n'aurez plus qu'à plonger dans l'intensité du moment. Elle se rappellera de quels sont vos besoins physiologiques selon le stade du travail, et veillera à ce que ces besoins soient remplis. Elle permettra à votre conjoint de rentrer dans votre bulle et de lâcher prise avec vous, au lieu d'être seulement le protecteur de cette bulle. Si vous perdez pied, elle sera cette femme expérimentée qui vous regardera droit dans les yeux et vous rappellera que vous allez y arriver. Si vous ne souhaitez pas sa présence à votre accouchement, elle pourra outiller votre conjoint.e (ou la personne qui vous accompagnera) pour qu'il/elle soit votre personne-ressource. "NOTRE ACCOMPAGNEMENT DES FAMILLES SE SITUE SUR LES PLANS ÉMOTIONNEL, AFFECTIF, PHYSIQUE ET PRATIQUE."
(CHARTE DOULAS DE FRANCE) De manière plus pragmatique, des études sérieuses ont été faites sur les répercussions directes de l'accompagnement de l'accouchement par une doula. Plusieurs études ont démontré que la présence et le soutien d'une doula réduisait de manière significative la durée du travail, le recours à la péridurale, le recours à l'injection d'ocytociques, le taux de césarienne et le recours aux forceps (mon article à ce sujet). Après votre accouchement, votre doula pourra venir soutenir vos premiers pas et s'occuper de vous autour d'un thé, d'un massage, de paroles réconfortantes ... Elle pourra bercer votre bébé pendant que vous prenez un bain, vous cuisiner un repas (selon ses talents), et accueillera vos émotions. Elle pourra vous indiquer s'il est souhaitable de consulter un professionnel spécialisé, notamment en cas de difficultés anormales liées à l'allaitement, au lien mère-enfant ou à la dépression. Selon ses autres spécialités, elle pourra vous transmettre ses outils, tels que le portage physiologique, le massage bébé, ses connaissances sur les besoins affectifs des bébés (les neurosciences), la diversification (classique ou DME), la langue des signes ... "NOUS SOUHAITONS ŒUVRER ENSEMBLE POUR QUE LES FEMMES ET LES COUPLES SOIENT RESPECTÉ·E·S, SE SENTENT PLUS EN CONFIANCE, PLUS CONSCIENT·E·S QUE LA NAISSANCE LEUR APPARTIENT." (CHARTE DOULAS DE FRANCE) A n'importe quel moment de votre parcours (avant même la conception si vous le souhaitez, ou en toute fin de grossesse, ou même après l'accouchement), et même si vos circonstances sont inhabituelles ou difficiles (deuil, adoption, PMA, antécédent d'accouchement traumatique, pathologie, handicap...), si vous sentez que l'écoute bienveillante de quelqu'un qui ne vous remet pas en question peut vous faire du bien, alors contactez moi. Cette semaine, c'est la SMAM : la Semaine Mondiale de l'Allaitement Maternel. A cette occasion je vous parle de la place de l'autre parent dans l'allaitement. Vouloir donner une place à l'autre parent est une raison très évoquée lorsqu'une maman ou un couple décide de ne pas allaiter. Parfois même l'autre parent s'oppose à l'allaitement maternel pour cette raison, parfois l'initiative vient de la maman, souvent c'est une décision de couple. Il est vrai qu'une maman qui allaite passera plusieurs heures par jour avec son bébé. Cependant l'allaitement maternel est une opportunité pour l'autre parent de se positionner en personne ressource, renforçant ainsi les liens du couple dans cette période parfois délicate. La mise en place de l'allaitement est un challenge pour la plupart mamans. Elle demande une grande disponibilité physique et mentale à une période où l'on dort peu, où le corps est parfois douloureux, et où les hormones peuvent nous jouer des tours. Quand la maman a la chance d’être accompagnée par un conjoint présent, son rôle est d'une importance capitale. Il n'est pas forcément nécessaire de donner le biberon à son enfant pour être un papa investi ! La personne ressource L'autre parent peut assister au cours de préparation sur le thème de l'allaitement, et lire les mêmes livres et articles que la maman. Être à égalité sur les connaissances donne beaucoup de pouvoir de soutien à l’autre parent. Par exemple, face à une difficulté d’allaitement, l’autre parent pourra apporter des suggestions pertinentes. La maman se sentira également mieux comprise et mieux soutenue. Dans le cas de difficultés persistantes qui mettent en péril l’allaitement maternel, il est important que l’autre parent suggère de l’aide extérieure. Une visite chez une sage femme libérale, un appel à la permanence de la Leche League , une consultation chez une consultante en lactation IBCLC, etc. Si vous ne connaissez pas les ressources autour de vous, votre doula pourra vous aiguiller. Pendant l'allaitement, on remarque qu’une maman sacrifie systématiquement son confort au profit de celui de son bébé. Il peut arriver qu’elle s’installe rapidement pour s’occuper de son bébé au plus vite, et en découlent souvent des douleurs dues à une mauvaise posture. Le regard attentionné de l’autre parent, qui peut apporter un coussin et aider à positionner le bébé fait du bien au corps et au moral. Allaiter donne soif (et faim !), l’autre parent pourra également apporter un verre d’eau et de petites choses à manger. La maman passera plusieurs heures par jour à allaiter. Un soutien logistique est essentiel pendant cette période. Couplée à un certain lâcher prise, la gestion logistique totale de la maison est même à mon avis primordiale. Faire à manger (même si ce n’est pas très élaboré), faire les courses, organiser les visites de la famille (de manière à ce qu’il y ait suffisamment de plages de repos et d’intimité - on n’est pas forcément à l’aise d’allaiter avec la famille autour, surtout au début), s’assurer qu’il reste quelques vêtements propres à se mettre, s’occuper des aînés, etc. C’est pas le plus fun, mais c’est nécessaire. Au fil des semaines, les choses se rééquilibreront. Il ne faut pas se méprendre, l’allaitement maternel est un véritable enjeu de couple. Et lorsque le soutien est adéquat et bienveillant, il se répercute positivement sur la relation de couple, le bien être maternel ainsi que sur le lien parent-enfant.
A savoir tout de même qu'un accouchement par voie basse est possible en siège, l'HAS (Haute Autorité de la Santé) ne préconise pas de césarienne systématique dans ce cas de figure. discutez-en avec l'équipe médicale! Pourquoi bébé est-il en siège ? Etant donné que la gravité invite la tête (partie la plus lourde) du bébé vers le bas, on est en droit de se poser la question. Il existe de nombreuses raisons, mais en voici quelques unes :
Mais très souvent il s’agit des ligaments et muscles utérins qui sont soit trop serrés soit asymétriques (ou les deux), causant des déséquilibres dans le bassin et le sacrum. Nous allons aborder quelques solutions ci-dessous. Alors que faire ? Au quotidien, travailler sur la mobilité du bassin et la gravité avec une activité physique (marche, yoga prénatal…). J’en parle sur cet article. Il existe également des postures, que j’ai détaillées dans d’autres articles :
A qui s'adresse cette posture ? Aux futures mamans dont le bébé est toujours en siège après 30 semaines. Attention à ne jamais pratiquer cette posture si votre bébé a la tête en bas! Comment faire? Utilisez une planche large ou une table à repasser (ou même une pile de coussins), et inclinez la en mettant une extrémité sur un canapé par exemple. Assurez vous qu’elle est bien stable et ne glisse pas. Installez vous sur le dos la tête en bas avec un coussin sous votre cou pour plus de confort. Vous pouvez voir une maman s’installer ici : Alternativement, vous pouvez utiliser un ballon comme sur cette vidéo. Mais la position est inconfortable pour le cou et vous risquez de tenir la posture moins longtemps : A quelle fréquence : 1 à 3 fois par jour Combien de temps : 5 à 10 minutes au début, jusqu’à tenir une vingtaine de minutes Contre indications : Si le bébé a la tête en bas ! Attention, dans ce cas il pourrait se mettre en siège ! Si cela ne suffit pas, vous pouvez vous adresser par exemple à un ostéopathe ou un acupuncteur dont les méthodes semblent avoir également de bons résultats. Sachez aussi que si ces postures n'ont pas suffit à faire tourner votre bébé, les chances de succès d'une version manuelle externe s'en trouvent quand même améliorées! Pour aller plus loin, consultez la page de cette posture sur le site SpinningBabies.com La Manteada est une technique mexicaine largement diffusée par Spinning Babies, qui permet à l'aide d'une longue écharpe de relaxer les ligaments utérins et muscles abdominaux dans une optique de confort, de relaxation et d'aide au positionnement du bébé. C'est une technique que l'on peut utiliser pendant la grossesse et pendant le travail. A quelle fréquence ? Tous les jours si vous le souhaitez ! Sinon une fois par semaine, ou lors de vos rendez vous avez votre doula ou sage-femme. En début de travail également, entre les contractions. Si bébé est mal positionné, vous pouvez commencer avec cette technique pour relaxer les muscles et ligaments avant de passer aux autres postures. Combien de temps ? Jusqu’à ce que les bras de votre partenaire soient fatigués :) Comment faire ? 🌻 La future maman se place à genoux et relaxe le haut de son corps sur un ballon de grossesse, un canapé ... 🌻 La personne qui l'aide enveloppe son ventre tout entier avec l'écharpe, et se place derrière elle en tenant les extrémités de l'écharpe un peu comme les rênes d'un cheval. 🌻 Avec douceur, elle soulève le ventre pour soutenir le poids du bébé, et fait de petits mouvements avec ses mains pour détendre et faire presque vibrer le ventre. 🌻 A la fin, arrêter graduellement puis relâchez le poids du ventre. Contre-indications :
Voici une petite vidéo pour rendre la technique plus parlante, visiblement filmée lors d’une session de formation de doulas : Pour aller plus loin, consultez la page consacrée à cette technique sur le site SpinningBabies.com Si vous me croisez sur les réseaux sociaux ou me lisez régulièrement, vous savez que j'aime beaucoup l'approche développée par Spinning Babies. Si vous lisez l'anglais, je vous recommande chaleureusement de visiter leur site qui est une mine d'informations très exhaustives. Malheureusement il existe très peu de ressources en Français autour de Spinning Babies. Je vous propose donc ici une des postures qu'ils recommandent très souvent : Forward Leaning Inversion, ou l'inversion en avant. A qui s'adresse cette posture ? Elle s'adresse à toutes les futures mamans, quelque soit l'avancée de la grossesse. Cette posture fait de la place dans le bas de l’utérus et aide les bébés à se positionner. Pratiquée régulièrement, elle équilibre les ligaments qui soutiennent l'utérus. Un côté peut être plus court que l'autre, (suite à une chute, un défaut postural, un accident de la route, etc.) créant un déséquilibre. Ce déséquilibre peut influer sur la posture du bébé et son engagement dans le bassin pour l'accouchement. Contrairement à certaines idées reçues elle est bénéfique pour tous les bébés quelque soit leur présentation, et pas seulement ceux en siège. Comment faire?
Combien de temps : Environ 30 secondes ou 3 respirations (remontez avant si vous ressentez un vertige) A quelle fréquence : une fois par jour Contre indications : hypertension artérielle ou autre risque d'AVC, douleurs utérines dont la cause n’est pas identifiée, problèmes de placenta (dont saignements), large excès de liquide amniotique. Avec une pratique quotidienne, la sensation de tête lourde devrait s’estomper en quelques jours. Ecoutez votre corps et votre intuition, ne forcez pas. Si vous êtes dans votre 3ème trimestre et n’avez pas encore l’habitude, vous pouvez commencer sur une surface moins haute que celle du canapé. Pour aller plus loin, consultez la page de cette posture sur le site SpinningBabies.com Crédit photo www.larbredevie.eu
Mais saviez-vous que même tête en bas, il existe des nuances qui influent sur la durée de l'accouchement, et même sur la douleur ressentie ?
Dos vers l'avant - gauche : une position idéale
Surtout si maman est immobilisée (dans le cas d'une forte péridurale par exemple), bébé peut avoir du mal à trouver son chemin, et peut s’engager d’une manière qui rend les choses compliquées. Par exemple, bébé peut présenter sa tête de manière défléchie présentant un périmètre crânien plus élevé que lors d'une présentation tête fléchie.
Ceci peut rendre la descente plus lente, plus pénible, et il peut être nécessaire d'intervenir médicalement (extraction instrumentale (ventouse, forceps), épisiotomie, césarienne...).
De plus, lorsque bébé a son dos contre le dos de sa mère, son crâne va frotter contre le bas de la colonne vertébrale qui est riche en terminaisons nerveuses, créant ainsi inconfort et douleurs en fin de grossesse et pendant le travail: les fameuses contractions dans les reins. Attention ! De nombreux bébés dont la présentation en fin de grossesse n'est pas idéale font leur rotation pendant le travail (ou juste avant) sans complications. Il ne s'agit pas de s'alarmer, car si vous gardez une bonne mobilité votre corps et votre bébé feront le reste instinctivement. On parle ici principalement de mesures de confort pendant le travail et non de risques. Comment aider bébé à adopter une bonne position au cours de la grossesse ? Il existe des techniques pour créer de l'espace dans l'utérus pour aider bébé à adopter une position optimale. Ces techniques peuvent aider les bébés en siège et transverse à se positionner tête en bas, mais aident aussi les bébés à prendre cette fameuse position optimale une fois la tête en bas. Quelques minutes par jour (ou quelques fois pendant la semaine) en fin de grossesse suffisent souvent à influencer la position du bébé positivement, donnant plus de probabilités pour un accouchement plus court et moins pénible ! Quelques conseils au quotidien : De la marche régulière mettra du mouvement dans le bassin, qui allié à la gravité de la position debout favorisera une position optimale. Les positions sur le dos, ou semi-allongée (exemple : sur le canapé) favorisent la position postérieure (dos de bébé contre votre dos) que l'on cherche justement à éviter. Préférer les positions qui font de la place dans l'utérus, avec le ventre vers l'avant : couchée sur le côté, assise penchée légèrement vers l'avant ...
La posture de l'inversion en avant (Forward Leaning Inversion en Anglais), que je détaille dans cet article. 30 secondes par jour suffisent à créer de l'espace dans l'utérus et à promouvoir l'équilibre des ligaments. Elle est vraiment efficace !
La technique de l'écharpe, ou "Manteada", une technique mexicaine qui vise à relâcher les ligaments utérins et muscles abdominaux à l'aide d'un foulard. Pour ne rien gâcher c'est très, très agréable ! Voir l'article complet ici. La pratique du Yoga Prénatal peut être bénéfique si votre instructeur est sensibilisé à l'approche de la position du bébé. Dans tous les cas, les étirements spécifiques seront là pour créer de l'espace et rééquilibrer le corps. Et si vous souhaitez aller plus loin, le site Spinning Babies (en anglais) offre de nombreuses ressources pour influencer la position du bébé pendant la grossesse, et aider à la progression pendant le travail. Saviez vous qu'une vaste étude (comprenant 616 femmes) avait été faite pour chiffrer l'impact de l'accompagnement des accouchements par les doulas, sur le nombre d'interventions médicales ? Je vous propose aujourd'hui l'étude de Houston, traduite du livre de Pam England "Birthing from within". Pour étudier l'impact des doulas, une vaste étude a été menée à l'hôpital Jefferson Davis de Houston, au Texas. Dans l'étude de Houston, toutes les mères étaient des mères accouchant pour la première fois. Il y avait 412 femmes assignées au hasard à l'un des deux groupes. Le premier groupe (212 mères) s'est vu attribuer une doula active, dont le soutien incluait du contact physique, des suggestions et des encouragements verbaux. Les 200 mères du deuxième groupe s'est vu attribuer une doula qui s'est assise tranquillement dans un coin et a pris des notes tout au long du travail, mais n'a pas touché ni parlé à la mère. Le groupe de contrôle était composé de 204 femmes qui ont accouché à l’hôpital sans doula. Leurs interventions à la naissance et leurs résultats ont été comparés à ceux des deux groupes assistés par les doulas. Ce tableau résume les résultats: Quelques points à connaître pour comprendre : De par sa compréhension du processus physiologique de l'accouchement, la doula veillera à ce que les besoins essentiels de la mère soient remplis : besoin de sécurité, de pénombre, de chaleur, d'intimité, de calme, de non stimulation de son cerveau "logique" ... Le besoin de sécurité peut d'ailleurs se construire dès les rendez-vous prénataux (mais ce n'est pas l'objet de l'étude), en considérant les facteurs comme le choix du lieu d'accouchement, le travail sur les peurs , etc. Le jour J de par son soutien émotionnel et ses outils de "gestion" de la douleur, la mère aura plus de facilité à lâcher prise et à plonger dans son accouchement, et notamment dans la douleur de celui ci sans se sentir menacée par cette dernière. Ceci diminuera le recours à la péridurale qui est souvent le point de départ des autres interventions à cause de sa tendance à ralentir le travail. Le plus surprenant est peut être l'impact de la doula qui n'est pas intervenue. Sa seule présence a contribué aux facteurs cités ci-dessus. On néglige souvent l'impact du "continuum". En effet, lors d'accouchements en maternité, il n'est pas rare que l'équipe change en cours de travail, et il est peut commun que la sage femme ait suffisamment de disponibilité pour accompagner la mère en continu tout au long. La doula n'est pas employée par l'hôpital, elle n'a pas d'autres obligations que de soutenir le couple et n'aura donc que très rarement à quitter la pièce. De plus, la présence calme d'une professionnelle expérimentée, dont les gestes et paroles ne traduisent aucune urgence ou stress apporte une sécurité non-négligeable au couple qui ressent logiquement que, malgré son intensité, ce qu'ils traversent n'a rien d'anormal ou d'inquiétant. Les recommandations officielles évoluent au fur et à mesure des études et des années. Mais parfois les protocoles sont bien ancrés dans les structures et les changements prennent du temps à se mettre en place. Ici je vous parle du clampage tardif du cordon ombilical. Malgré des recommandations officielles claires à ce sujet, il n’est pas systématique dans toutes maternités. Si vous souhaitez un clampage tardif pour votre bébé, n’hésitez pas à en parler lors de vos rendez-vous prénataux. Recommandations de l'OMS "Un clampage tardif du cordon ombilical (environ une à trois minutes après la naissance) est recommandé pour toutes les naissances pendant que l’on commence simultanément à dispenser les soins essentiels au nouveau-né. Un clampage précoce du cordon (moins d’une minute après la naissance) n’est pas recommandé à moins que le nouveau-né ne s’asphyxie et ne doive être transporté en réanimation." En cas de césarienne D’après l'OMS encore, la césarienne n’est pas une contre-indication intrinsèque au clampage tardif. Mais dans les faits, je n’ai jamais rencontré de femme césarisée à qui on l’ait accordé. Le personnel soignant est frileux quant aux risques d’infection et préfère généralement que l’ouverture soit recousue au plus vite. Le Dr Alan Greene a écrit : Au moment de sa naissance, ⅓ du sang du bébé est en dehors de son corps. Si l’on retarde le clampage de 90 secondes, il reçoit 60% de sang supplémentaire. Il reçoit suffisamment de fer pour l’année à venir. Il reçoit des globules blancs pour combattre les infections. Il reçoit des anticorps. Il reçoit des cellules souches pour l’aider à réparer son organisme. Vous vous êtes peut être déjà demandé comment faire la part des choses lorsque l’on vous propose un examen médical, au cours ou en dehors de la grossesse. BRAIN est un outil tout simple que je propose systématiquement aux parents, généralement lorsque l’on évoque le projet de naissance et les interventions médicales autour de l’accouchement. Cet outil vous permet de prendre des décisions éclairées pendant la grossesse, la naissance, le post-partum et même pour l’éducation des enfants. C’est une approche logique pour peser le pour et le contre parmi les nombreux choix auxquels vous serez confrontés tout au long du chemin vers la parentalité. De plus ces questions pertinentes montrent votre position d’acteur sans remettre en question les compétences du personnel soignant. Ce sont les bases d’une communication efficace et bienveillante. L'acronyme BRAIN signifie: Bénéfices, Risques, Alternatives, Intuition et « Nothing » : Rien. 🌱 Bénéfices Quels sont les avantages associés à cette décision? Quels éléments positifs en résulteraient ? 🌱 Risques Quels sont les risques associés à cette décision? Sont-ils plus importants que les bénéfices, ou sont-ils négligeables ? 🌱 Alternatives Y a-t-il des alternatives? Si oui, quelles sont-elles ? 🌱 Intuition Quel est mon ressenti ? 🌱 « Nothing » : Rien Que se passerait-il si l’on ne faisait rien ? Si l’on attendait ? Cet outil peut s’appliquer aux décisions qui touchent les interventions médicales sur la maman mais aussi sur le bébé. Il peut aussi être utilisé hors grossesse. Au-delà de son utilisation au moment de la rédaction du projet de naissance, il s’avère aussi très utile pendant l’accouchement lorsqu’une situation que vous n’avez pas prévue se présentera. Si vous souhaitez en savoir plus sur les interventions qui sont habituellement proposées lors des accouchements en maternité, vous pouvez vous renseigner auprès du personnel soignant qui s’occupe de votre suivi. Alternativement, je propose des rendez-vous sur ce thème, en ligne ou dans la région d’Aix-Marseille. |
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